Nouvelles civilités urbaines

Nouvelles civilités urbaines

Undefined

project_author

project_body

LES CODES ÉMERGENTS DE CIVILITÉ URBAINE DANS LES NOUVELLES PRATIQUES DE MOBILITÉ (2020-2022)

L’augmentation du nombre de motifs de déplacement dans la ville multiplie les occasions de rencontres entre les citadins aux cultures et aux usages disparates. Des rapports harmonieux entre tous, gage de maintien durable du lien social urbain, passent par l’invention et l’acquisition de nouveaux codes communs et de règles de convivialité plus adaptés à la ville en mouvement. La mobilité est intrinsèquement liée à une culture, et à un ensemble de savoir-faire et de savoir-être. La démultiplication de nouveaux usages, l’apparition de nouveaux modes de déplacement, l’utilisation accrue et quasi-hégémonique des applications numériques impliquent que chacun soit de plus en plus compétent et habile dans ses mobilités.

Par ailleurs, au-delà la maîtrise technique des nouveaux outils, il est demandé à chacun de connaitre ou de comprendre des règles tacites de comportement, des façons d’interagir avec d’autres dans des situations nouvelles. La maîtrise de ces codes implique des compétences, qui sont inégalement distribuées, ce qui peut renforcer les phénomènes d’exclusion dont l’une des conséquences peut être l’incivilité dans l’espace public.

Des travaux antérieurs ont démontré que la mobilité est un facteur clé d'insertion sociale et professionnelle, qu’elle doit s’apprendre et être enseignée, y compris dans ses dimensions les plus subjectives et culturelles. Comprendre les nouvelles civilités induites par les nouvelles mobilités, les diffuser, les partager et les enseigner, s’inscrit dans une approche pédagogique et inclusive.

 

L’objectif est de produire une analyse des codes émergents de civilité urbaine dans les pratiques de mobilité à destination des villes, aux opérateurs de transport/de services de mobilité, et au monde éducatif, pour leur permettre de mieux adapter leur offre de service et leur communication auprès de leurs publics/usagers.

Ce projet prend  en compte les modes de vie et les pratiques sociales des individus, notamment les transformations que l’usage des TIC provoque dans leur vie quotidienne, dans leurs interactions avec l’espace urbain, dans leurs arbitrages de mobilité ; par ailleurs, les technologies nouvelles, parfois, amplifient les problèmes qu’elles sont censées résoudre et peuvent engendrer de nouvelles difficultés, susciter de nouveaux manques, de nouvelles exclusions : tous ceux qui, pour différentes raisons (économiques, culturelles, cognitives, géographiques… ) n’y ont pas accès. En outre, les nouvelles modalités ne seront partagées par le plus grand nombre que dans le cadre de règles d’usage et des codes de civilité nouveaux qu’il faut contribuer à inventer et à diffuser.

Ces recherches-action viseront à :

  • Observer les règles tacites de civilité, de politesse et d’interaction liées aux transformations actuelles des pratiques de mobilité (ex : véhicules partagés, en free-floating), leur dimension locale ou leur adaptabilité à tout type de situation, le type d’exclusion dont ils peuvent être porteurs, et leur condition de partage et de dissémination (tutoriels vidéo, réseaux sociaux, etc.)
  • Identifier des expériences de politiques publiques (y compris par des opérateurs de transport public) ayant lancé des actions focalisées sur les civilités, le lien, le bien-vivre ensemble dans la ville
  • Construire des expérimentations avec des partenaires (collectivités locales et/ou opérateurs de mobilité) sur la valorisation et la transmission des nouvelles civilités

[+] Consulter le document de présentation du projet

 

Un projet mené par l'IVM-VEDECOM en collaboration avec :

  

NEW URBAN CIVILITIES

list doc without id

Partenaires

AGENDA

ACTUALITÉS

  • 25/06/2021
    [Événement] Exposition "Passages" à São Paulo
  • 05/05/2021
    [Replay] Rencontres François Ascher
  • 16/03/2021
    [Article] Covid-19 : Les nouvelles civilités dans les espaces de la mobilité
  • 14/01/2021
    [Bibliographie] Relire François Ascher